Lundi 25 octobre 1 25 /10 /Oct 17:05

Dans le couloir d'accès à l'avion, je restais derrière cette femme puis entrais quasiment avec elle dans la carlingue. Mon siège, 8F. Un siège que j'apprécie car window. Je la vis chercher des yeux son numéro de siège puis s'arrêter à la rangée 8. Je me surpris à ressentir un petit pincement de joie. Bizarre ! Je m'approchai et ne pus, évidemment, que lui dire "what a chance...you fly on the same rank..." et elle me répondit en riant "yes but your are more lucky I'm"...aussitôt je lui répliquais " it's my pleasure, seat the window, please !" Elle me sourit et "ok I appreciate ! thank you Sir"...Et nous voici installés. Envie d e poursuivre la conversation malgré le siège E qui nous sépare. "You know, I'm going to Alushta and you ?" "To Alushta..." et elle rit ! Je n'en crois pas mes oreilles !

 

Pendant toue la durée du vol, nous partageons notre temps entre lecture, repas, conversations et rires ! Elle est de Saint-Petersbourg, styliste, célibataire, adore la France qu'elle a visité à plusieurs reprises et travaille beaucoup aux USA. Une femme moderne, russe et indépendante ! Nous nous parlons sans détour, sans gêne aucune et nos regards ne nous trompent pas. Nous savons bien que le désir s'installe lentement mais certainement. Ses lèvres ont parfois ce petit frémissement qui trahit ce qu'elle ressent. Et je suis de plus en plus fasciné par son visage, seslèvres que je voudrais saisir lentement, et son corps que je debine si ferme, si soyeux. "Calme-toi"...me dis-je en ressentant ma verge se dresser peu à peu.

 

L'arrivée à Simferopol est étrange. Il me semble être au coeur du far west ! Elle me voit sourire et me dit que la Crimée sort peu à peu de l'influence soviétique. Que c'est long pour rebâtir un pays. Franche, Katerina ! Prénom qu'elle m'a confié sans se faire prier !

 

Après les contrôles, les attentes, enfin je sors, avant elle, dans le minsucule terminal d'arrivée. J'aperçois tout de suite un grand gaillard au nez cassé arborant mon om sur une petite pancarte. Mon chauffeur-garde du carp-guide, Viktor. A peine ai-je le temps de lui dire Hello que Katerina passe la porte et me fait un "au-revoir" ! Non ! ce n'est pas possible. On ne peut se séparer ainsi. Je l'interpelle "Katerina, avez-vous une voiture ?" "Non! je dois téléphoner"  "OK , so please, use my car. I've a driver" . Elle ne réfléchit pas et me lance un OK qui me fait l'effet d'une bombe. "Où allez-vous ?" "Au Spa Palace" et...autre bombe dans mon petit cerveau "Moi aussi !". On éclate de rire...Viktor nous regarde ahuri !

 

Pas besoin de dire combien je suis heureux de toutes ces coïncidences...

Installé dans les sièges en cuir très souple du superbe 4X4 BMW noir, vitres teintées, nous nous laissons aller à être enfin décontractés. Elle étend ses jambes. Je m'affale, cuisses écartées. Et nous buvons ensemble une vodka bien méritée au son d'une musique tzigane. Ambiance chaleureuse. Nos mains se trouvent au moment où je lui propose une seconde rasade de vodka. Je tiens la bouteille de la main droite. Elle pose sa main sur ma main "non, merci, Bern! " avec un sourire qui me fait fondre "ok Katerina" et de deux doigts j'accroche doucement ses doigts...elle ne les retire pas...alors je pose la bouteille et lui prend la main. Elle se tourne vers moi "oui" murmure-t-elle simplement.

 

Nous nous ra pprochons; Viktor nous observe à la dérobée. Non ! Il n'aura pas la joie de nous voir...nos doigts s'entrecroisent, se pressent, de même que nos cuisses...nous nous parlons. La route, les gens, les paysages,...certes ! mais nos mains nous disent notre impatience d'arriver ! Viktor augmente encore la vitesse, comme s 'il avait deviné notre attente. 

La Mer Noire apparaît au sommet de la colline et nous dévalons, à toute allure, les lacets qui nous amènent à Alushta. Cadre superbe de mer, de forêt et de montagne abrupte. Le Spa Palace est accroché au flanc de lamontagne, directement sur la mer. Magnifique ! Katerina est heureuse de ce paysage !

 

A la réception, nous prenons nos clés. 8402 pour elle. 84 01 pour moi. Le réceptionniste l'a-t-il fait exprès ? En tout cas, cela nous fait sourire. Et plaisir !

 

(à suivre)

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Lundi 25 octobre 1 25 /10 /Oct 15:08

Assise décontractée sur ce canapé du Scottia Café du terminal C de Moscow Airport, elle lit le New York Herald Tribune tout en trempant de temps en temps ses lèvres cerises dans un thé fumant. Assis en face d'elle, je la regarde sans dissimuler mon intérêt...elle soulève parfois le nez de son journal, jette un coup d'oeil, esquisse un sourire et repart dans sa lecture. Ses fines jambes gainées d'un collant brillanbt noir, croisées sous une jupe rouge et or très courte, se décroisent et se recroisent au rythme de ses humeurs. Du moins le pensais-je ! J'entrevois par intermittence son corsage blancqui enferme une poitrine abondante. Du moins me semble-t-il lorsque trè vite, trop vite, le journal descend pour permettre la sucion délicate du thé. Et elle me regarde droit dans les yeux. Amusée. Ses yeux vert pâle, yeux de femme des longues plaines d'Ukraine. Ses longs cheveux blonds tressés longuement. Visage de porcelaine aux longs cils. C'est long...l'attente d'un sourire, d'un geste, d'un souffle....d'un vol qui m'emmènera aux bords de la mer Noire...

 

Une voix monocorde, féminine, électronique annonce l'embarquement prochain.

Elle se lève alors que j'en fais autant.

Regards croisés. Sourires subreptices échangés.

Elle a un grand sac noir qui, j'en suis certain, contient mille mystères érotiques. Elle porte aussi délicieusement au bras un petit Chanel porte-feuille dont le brillant lézard reflète les lumières glacées du hall.

Nous voici-côté-à-côte dans la file.

 

Croit-elle que son manège va m'abuser ? Sa mine de ne pas me voir, de ne pas savoir que la regarde.

Moi qui ne suis ni Apollon ni Clooney mais un homme de la soixantaine avec, dit-on, l'allure du charme et de la sensualité qui fait fondre une femme...Fondrait-t-elle ? Et en pensant tout cela, à nouveau nos regards se croisent. Je l'interroge "Hi, that's fun...are you fying to Black Sea ?", elle me regarde, yeux moqueurs mais souriants "Yes Sir. Are you French ?" Ah! Si elle pose une question, elle accepte la conversation...et donc je lui réponds "Yeah! i'm'living in Paris and sometimes in NYC"... cette double location l'a séduite! "Ah...very interesting" "and you ?" "Living in Moscow adn sometimes in Paris..." elle s'esclaffe ! La voici donc joyeuse !

 

(à suivre)

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Vendredi 10 septembre 5 10 /09 /Sep 17:28

 

de ton sein abandonné aux lèvres caressantes

de ton ventre livré aux mains enveloppantes

de tes cuisses ouvertes au soleil de minuit

de ta vulve pressée de doigts inouis

monte le désir enflammé de tes sens

en soupirs attendus au creux de ta panse

que vienne de ton corps le plaisir absolu

au-delà de tes esprits égarés par cette femme nue

 

 

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Mardi 24 août 2 24 /08 /Août 13:37

Pénombre du jour finissant

Tu viens en caressant

Inattendue ma vie

De tes mots jolis

 

Au gré de tes rimes imprévues

Ma pensée t'imagine nue

Au creux de de mon corps

Douce qui soupire encore

 

Murmure perçu de tes sens

Pour un baiser rêvé par essence

De tes désirs qui coulent en toi

A me laisser sans voix

 

Prendre ton visage à couvrir

Par mes lèvres de sourire

Quand mes mains te parcourent

En ressac de promesse d'amour

 

Enlacée en union sensuelle

Le rêve te rend si belle

Abandonnée au chant gémissant

Du terrible désir languissant

 

Quand vient la caresse

D'elle, de lui, qui te presse

Le frémissement t'envahit

Vers l'étoile qui jaillit.

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Samedi 21 août 6 21 /08 /Août 13:30

Le bruissement des feuilles d'automne mêlé au gazouillis d'oiseaux entraîne Véronique dans une rêverie de fin d'après-midi bien méritée après cette journée si fatigante. Yeux clos, elle tente d'oublier le fracas des carrosseries, le hurlement de l'ambulance, les quatre heures d'attente dans cette morbide salle d'urgence. Yves souffre seulement d'un trauma crânien sans gravité et d'une belle foulure du poignet. Quant à Elodie, "ma belle Elodie", elle souffre d'égratignures avec une jolie ecchymose sur la hanche. Pour le moment, comme Véronique, elle se repose, assoupie.

 

L'accident survint à l'heure où les croissants encore chauds plongent dans le café d'un tiède samedi de juillet. Yves s'était levé tôt, vers 6 h, pour être prêt à 8 h comme prévu afin de partir avec Véronique et Elodie à Deauville goûter les joies du soleil sur la Manche. Elles étaient en retard, évidemment aurait dit Marguerite Duras. Tant et si bien qu'ils abordèrent la Place de la République tout en se disputant avec légèreté sur ce retard habituel. Yves contourna la statue centrale, tourna la tête vers Véronique "ah! Tu vois je vais être au rouge" tout en appuyant sur le frein. En un millième de seconde il vit un engin dans son rétroviseur s'encastrer dans son coffre. Choc. Cris. Bruit. Véronique pleure, saigne. Elodie tremble de tout son corps. Yves est comme assoupi. Bien qu'ils aient bouclé les ceintures, leurs corps ont subi les chocs violents. La suite fut d'une banalité affligeante. Police, Samu, constatations, dépannage, salle d'urgence, radios, prises de sang, pansements, taxi.

 

Seul Yves est retenu à l'hôpital Saint Louis pour 48h car sa perte de connaissance et son gros hématome sur le haut de son crâne dégarni réclament ce que l'on appelle communément une "mise en observation". Véronique et Elodie ont alors décidé de rester ensemble. "Viens chez moi" avait proposé Véronique. Elodie, encore choquée, avait accepté sans hésitation avec un beau sourire "Oh! Tu es super, oui avec plaisir".

 

En cette fin d'après-midi, Véronique se sent calme, tranquille, sans inquiétude pour Yves. Elle se lève pour préparer un petit repas à deux  et en elle-même elle pense "en amoureux"...ce qui la fait rire intérieurement. Yves, compagnon charmant, adore ce genre d'humour...Il est plus vieux de 20 ans mais elle l'aime sincèrement de tout son cœur, de tout son corps, de toute son âme. Journaliste comme elle, Yves l'a séduite dès le premier regard. Malgré un physique presque banal, avec les petites rondeurs de bientôt la soixantaine, il dégage une impression de force et de calme au sourire esquissé qui charmerait une colonne de marbre. Véronique se souvient de cette poignée de mains qui lui avait provoqué une petite décharge électrique dans le ventre. Cet inconnu se présentant "Yves Bourrin" tout en lui souriant, yeux noirs plongeant au plus profond de son être, l'avait subjuguée au point qu'elle se sentit nue face à lui. La suite fut à la fois rapide et merveilleuse. Une semaine plus tard il l'invita chez lui et elle y resta. Leurs échanges, leurs conversations, leurs balades, tout lui plaisait et le jour où, pour la première fois, ils unirent leurs lèvres, ce fut évident. Ce baiser semblait éternel, sceau d'union spontanée. Langues qui se mêlent et se caressent et se durcissent et s'aspirent. Lèvres qui caressent et étreignent, ouvertes et humides. Elle défaillait de désir. Yves l'entraînait en une chevauchée d'amour si doux et si violent qu'elle sentit des larmes poindre au coin de ses yeux fermés. Il avait du s'apercevoir de cette intensité car alors il lui avait déposé de multiples baisers sur ses paupières comme des pétales de fleurs.

 

Tout en sortant les ustensiles utiles à la préparation de pâtes romana, une de ses recettes inédites, elle pense à Yves, seul. "Il doit dormir le chéri" pense-t-elle pour se rassurer. Elle prépare les ustensiles sans trop réfléchir car elle a décidé de faire le repas facile : crabe et tomates, ses pâtes roman et fruits.

 

Et Elodie ? Véronique va voir si elle dort encore. La pénombre de la chambre est rougeoyante du soleil couchant. Elodie, allongée sur le dos, longs cheveux noirs éparpillés sur l'oreiller bleu, yeux fermés, mains posées sur son ventre, chemisier entr'ouvert, respiration régulière. Véro se surprend à être émue de la voir ainsi tellement apaisée, belle comme jamais. Elle s'assoit sur le bord du lit pour l'observer sans oser la réveiller. Il est presque 9h du soir. Il va falloir qu'elle se réveille...

 

Véronique s'incline un peu vers Elodie dont les petits seins soulèvent régulièrement le corsage, lèvres entr'ouvertes. Elle lui passe très lentement sa main sur le visage, en un subtil effleurement "Elodie, Elodie..." lui chuchote-t-elle, sa main allant naturellement dans la chevelure opulente qu'elle caresse dans un geste quasi maternel. Elodie garde les yeux fermés mais elle s'étire, s'ébroue comme un petit chat et passe ses bras autour de Véronique qu'elle attire à elle en murmurant "Ah! Que je suis bien...". Véronique se retrouve ainsi enlacée sur le corps d'Elodie et elle sent son cou embrassé par des lèvres humides. A nouveau elle ressent cet éclair qu'elle connaît bien dans son ventre. "Non ! C'est pas possible !" se dit-elle mais les lèvres parcourent son cou et les bras l'enserrent en une étreinte si forte. "Elodie, as-tu bien dormi?" questionne-t-elle dans un souffle comme pour détourner son désir. "Oui et le réveil est si doux..." murmure Elodie qui se met à caresser le dos puis les reins de Véronique avant de l'enserrer à nouveau en une étreinte plus forte. Une pensée subite manque de faire éclater de rire Véronique "on va manger tard"...

 

Sa bisexualité est affirmée depuis bien longtemps. Véronique n'a jamais caché qu'elle aimait aussi les femmes mais depuis qu'elle vit avec Yves, elle n'a eu absolument aucune autre relation et n'y a jamais pensé ni ne l'a désiré. Il faut dire qu'Yves l'aime souvent comme une femme pourrait l'aimer... mais là, Elodie, son amie Elodie, la trouble, l'attire comme jamais elle n'y avait pensé. Est-ce la séquelle de l'accident ? L'absence d'Yves ? La peur rétrospective de perdre l'être aimé ? Oui! Elle a un besoin fou, immédiat, irrépressible d'être aimée et d'aimer. De se fondre en un désir imminent, urgent, sans répit. De se protéger, de se blottir, de donner son amour. Elle est submergée de cette vague imprévue, improbable et pourtant si palpable. Son cœur a changé de rythme pour atteindre les battements du désir. Elodie a desserré son étreinte comme si elle relâchait son corps pour l'abandonner à son amie blottie au creux de son épaule. Il y a quelques secondes, elle a ressenti le léger frémissement de Véronique. Sa pression plus ferme sur elle. Elodie, à peine éveillée, a envie de sombrer en amour comme Véronique, sans le savoir mais en le percevant fort bien. Oublier les peurs. Elle n'a jamais été aimée par une femme mais elle se sent si proche de Véronique, si intime. La souffrance partagée est aussi un acte d'amour. Alors, elle sourit et sa main caresse les cheveux courts si blonds, de cette amie qu'elle aime tant sans jamais avoir eu d'autres attouchements que les bises échangées au gré des rencontres. Sans rien attendre mais libre de tout préjugé, sans rien demander mais ouverte à toute proposition, Elodie a un heureux caractère que certains qualifient parfois de faible. En réalité, elle évite les polémiques, ne connait pas la colère et pourtant elle a de l'autorité malgré son regard enjoué et ses façons de se montrer soumise. En amour, avec son compagnon Pierre-Louis, elle se laisse souvent dominer puis retourne la situation et alors elle devient une véritable maîtresse. Dans la vie comme au lit !

 

Peu à peu, mais finalement assez vite, Véronique et Elodie se sont enlacées, jambes entrelacées. Elles se regardent, se sourient, pas un mot. Elle savent. Et leurs lèvres se trouvent scellées, leurs langues jouant l'une avec l'autre avec frénésie. Le désir est puissant mais, par une sorte d'accord intime non-dit, elles veulent aller lentement. Elodie est étonnée par tant de douceur et tant de vigueur. Jamais elle n'a été ainsi embrassée, elle frémit au contact de la main caressant son visage, l'autre toujours dans ses cheveux, ventre contre ventre. Elle ne sait trop quoi faire, alors elle s'abandonne tout en pressant la taille de Véronique en une sorte de geste d'acceptation, d'offrande. "Oui! Je sais...Elodie, chérie, oui, viens" et Véronique ouvre le corsage pour dégager ces petits seins aux larges aréoles, tout ronds et  si fermes. Elodie lui sourit "oui, Véro, Véro, je n'ai jamais fait ça..." balbutie-t-elle tout en se cambrant alors que Véro pose sa bouche sur un sein et encorbelle l'autre dans une main. Délicieux contact que cette bouche qui aspire, mordille, suce, étire le bout et que la main masse son autre sein comme elle aime tant. Elodie pousse un profond soupir qui se prolonge en une sorte de plainte sourde. A son tour elle passe une main sous le t-shirt de Véro et dégrafe son soutien-gorge qui libère des seins lourds et veloutés. A nouveau leurs lèvres se retrouvent en baiser passionné. Elodie sent l'humidité envahir sa vulve. "Oh! Véro que c'est bien, c'est si bien,...." "Oui mon Elodie, ma petite chérie..." et Véronique parcourt de ses lèvres, de sa langue le cou, la nuque, le haut des seins puis passe en dessous des globes, descend sur le ventre. Elodie ferme les yeux. Soupirs. Sa culotte glisse en même temps qu'elle sent la langue de Véro parcourir le haut de ses cuisses. Frissons.

 

Oublié Pierre-Louis. Oublié Yves. En cet instant elles sont amies, amantes, hors du temps, hors d'espace. Véronique parcourt les jambes d'Elodie de sa bouche avide puis arrivée aux chevilles, elles massent les jambes, les fesses, avec délectation. Murmure "Mets-toi sur le ventre....". Elodie se retourne. Elle ne voit plus Véro. En revanche elle sent ses mains qui s'emparent de ses fesses, de ses hanches, de son dos, de ses épaules, en des gestes de massage et de caresse. Ces mains qui la caressent avec tant de fermeté l'amènent à écarter ses jambes. Véronique lui écarte alors encore plus les jambes en saisissant ses cuisses et très doucement dépose des baisers furtifs tout autour de sa vulve puis sur les lèvres ourlées pour s'arrêter enfin sur le clitoris gonflé de désir.  Tout en suçant, mordillant, étirant le bouton si ferme, elle entre deux doigts, lentement très lentement, dans la vulve inondée d'Elodie qui tend son ventre, se cambre, ondule , éperdue de désir.

 

Le soleil a décliné. La chambre est dans une pénombre quasi-totale. Les lèvres, la langue de Véronique s'activent de plus en plus. Les doigts caressent les parois, tournent puis appuient là où c'est si sensible. Elodie gémit de plus en plus fort. Elle enserre la taille de Véronique entre ses cuisses. "Oh oui Véro Véro encore, encore...je t'aime...oui oui" et la main de Véro enserre à nouveau les seins pour les masser avec force en étirant les boutons. Elodie a un premier spasme.  Elle feule en s'abandonnant totalement.  Ses gémissements qui augmentent ne font qu'encourager Véro qui sent sa vulve inondée. Elle aussi veut ce plaisir. Elodie crie, son ventre se raidit, ses reins sont brulants, du profond de son être, la jouissance l'envahit. Véro boit son jus amer tout en abandonnant la source pour saisir les lèvres d'Elodie en un baiser au goût si sucré et elle se retournent ainsi unies. Véro "Elodie... à toi...je suis à toi...." et Elodie répond en glissant directement entre les cuisses pour s'emparer vivement du sexe de Véronique. En quelques instants Véronique gémit, ondule de tout son corps enfin caressé, yeux clos, elle se laisse emporter par la vague qui la submerge. Elodie arrête alors ses jeux de bouche. La regarde "Véro...attends ma douce". Elle saisit les seins lourds et si fermes pour les masser avec douceur puis avec une vraie frénésie. Véro se tord de désir. Sa vulve prête à exploser. Elodie va la faire jouir ainsi. Sa cuisse collée au sexe ruisselant. Véro soupire, halète, elle sent monter en elle le feu. Elle explose sous ces caresses si violentes, imprévues et merveilleuses.

 

Allongées côte à côte, épuisées. Elles se tiennent par la main. Collées l'une à l'autre. La première Elodie murmure "je n'aurais jamais cru ça". Véro chuchote "moi non plus" et, naturellement, elles s'embrassent à gorge perdue. Le repas va encore attendre, tant elles sont enfin apaisées, réconfortées en une amitié devenu amour par accident.

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